Articles

Affichage des articles du mai, 2006
Inutile. Le temps est notre lot quotidien. Et pourtant nous pensons, raisonnons, et agissons sous l’emprise du temps, en semblant l’ignorer. Seule la physique prenait en compte le temps, mais comme un paramètre de plus dans ces équations. Il a fallut attendre Einstein pour que le temps devienne une dimension de notre univers indépendante de notre univers de perception. Mais si les implications physiques ont été largement explorées, les implications philosophiques sont passées inaperçues. Si nous vivons vraiment dans une espace-temps à quatre dimensions toutes nos pensées, nos raisonnements, nos actions ne sont plus seulement soumises au temps, mais dépendantes du temps. Je repense souvent à la célèbre formule d’Aristote ( si mes souvenirs de mes pauvres cours de philosophie sont fiables) nul A n’est non A , si cette formule fondamentale de la logique Aristotélicienne est dépendante du temps que devient-elle ? Pas grand chose, délirons un peu : si après un temps indéterminé nous avons
Récréation (j'éspère) Le temps n’arrange jamais rien, Il complique tout. Le téléphone portable est une invention formidable, Les services d’écoutes sont saturés. Allo ! Vous avez eu un accident, ou êtes vous ? Au Darfour,ne quittez pas ! Pourquoi certains de nos contemporains nous paraissent-il "impiffables" ( je sais ce n'est pas français) ? Des histoires d'odeurs (pif) de faciès, élocution, langage, attitude corporelle … ? Aucun travail scientifique n’a été effectue sur ce sujet (à ma connaissance). Je n’ai rien à dire, mais je le dis. Qu’est que j’ai dis ? (Georges W. Bush). Les statistiques ne servent qu’à rassurer. Ceux qui les demandent ou ceux dont ils sont l’objet. Et ceux qui les font bien sur. La vérité n’utilise rien. Les mots sont la source de tous les mensonges. Deux plus deux ? C’est un 4x4 (logique américaine) Il y a des gens qui pensent, d’autres pensent comment ils pensent. Ne pas penser est bien moins fatiguant. Penser dépense de l’énergie, Donc
Principes scientifiques. Il me vient à l’esprit quatre principes fondateurs d’une théorie scientifique (il y en a sûrement d’autres, mais je n’écris pas une thèse, je me pose juste des questions). - La non localité (isotropie spatiale et temporelle, ou plus simplement l’universalité ). - La reproductibilité (des phénomènes qui supportent la théorie) - La capacité prédictive de la théorie (sinon on peut se demander à quoi elle sert) - Sa possible réfutabilité (voir Karl Popper) A noter que la réfutabilité implique la reproductibilité (il me semble) . La non localité est actuellement sérieusement remise en question (variation possible des constantes cosmologiques dans le temps voire dans l’espace). La reproductibilité n’est qu’un phantasme de laboratoire (que faire alors de la géophysique et de l’astrophysique). Répétition (approximative) n’est pas reproduction. Et l’échelle temps relativise fortement ce principe (même étendu) . Combien de siècles a t’il
Le cortex préfrontal. Dans un de mes blogs copié sur une "news" trouvée sur un des nombreux sites qui cherchent les nouveautés scientifiques ( en l’occurrence l’agence science presse des nos amis du Québec) il était fait référence à l activité (IRM évidemment) de ce cortex préfrontal comme « siège reconnu de la perception de soi-même ».. Dans un article de science et vie sur le libre arbitre ( fin 2005 à ce qu’il me semble) ils font référence à l’activité de cette même zone (avec quelques raisons, toujours les IRM) comme pratiquement le siège du libre arbitre (et donc?) de la conscience. Avant chaque action les zones cérébrales concernées sont activées bien avant le cortex préfrontal qui ne dispose plus que de très peu de temps pour intervenir sur l'action en cours. Dans une autre "news" (qu’il ne me semble pas avoir référencé ici , et que je ne retrouve d’ailleurs pas) il était rapporté après une comparaison entre des squelettes séparés de plusieurs siècles ,
Hasard , aléatoire. Personnellement je suis incapable ( intuitivement) de faire in distinguo entre ces deux notions. Mais à y regarder de plus près il me semble (ça n’engage que moi) qu’il y a une différence d’approche. La notion de hasard est plutôt physique (pile ou fac, lancé de dés.. ..) ; la notion d’aléatoire est plutôt mathématique (et oui encore). Prenons un exemple connu : le nombre PI ( vous savez 3,14159235…..) . Mathématiquement ce n’est pas un nombre aléatoire puisqu’on sait les calculer (au passage je ferais remarquer que qui dit calcul dit dénombrable), pourtant on a jamais trouvé une quelconque logique a la succession des décimales de PI ce qui fait diablement penser au hasard. Pire encore il semblerait qu’on puisse trouver n’importe quoi dans les décimales de PI. Le record actuel doit être autour des 1200 milliards de décimales de PI calculées après des jours et des jours de calcul sur les plus gros ordinateurs. Pourquoi tant de travail pour un résultat si futile ? F
Avenir et nano-technologie. le lien sur un site plein de bonnes choses pour qui s'interesse aux évolutions des réseaux "informationnels" et pas temsp que ça à internet http://www.internetactu.net/ Le chapitre auquel je fais référence est : Mini technologies, maxi changements . Mais tout est au moins à survoler.
un lien intérressant. http://www.futura-sciences.com/news-moduler-acces-conscience-sens-mots_8803.php
Pour essayaer de me faire pardonner de mes prises de têtes. Pourquoi dieu est-il mort ? Pour pas voir le résultat. Si on vendait du lait aux vaches Elles n’en voudraient pas ! Le plaisir est solitaire (pourquoi pas). La mort est solitaire (Ca c’est sur). Il y a des questions d’une extrême simplicité Dont les réponses sont extrêmement complexes. Il a des questions d’une extrême complexité Dont les solutions sont extrêmement simples. Les deux autres alternatives n’ont pas de sens. Il n’y a qu’une seule façon d’être immortel, C’est de mourir avant. Pourquoi ne pas dire ce qu’on pense ? Puisqu’on le pense ! On se massacre à coup de croyance, Mais qui nous a autorisés à croire ? Quand je me pose une question, J’ai déjà la mauvaise réponse (étonnant). Que celui qui n’a jamais péché, Se lave avec la première pierre. Le péché c’est le plaisir (c’est clair) Donc le péché est un plaisir. Le rire est le propre de l’homme, C’est sûrement le fait de savoir qu’il doit mourir qui est irrésistible. Di
Infinis, mathématiques et réalités. En dehors de spéculations philosophiques remontant à des temps indéterminés La première notion véritable d’infini est apparues avec la manipulation des nombres. Bien que certaine tribus amérindienne ne comptent qu’avec un, deux, trois, et plusieurs ( ou beaucoup). La première confrontation avec l’infini est « l’invention » des nombres entiers, on se contente de compter (les vaches, les moutons, les pièces …) mais voilà ça ne s’arrête jamais. Bienvenue a l’infini dénombrable, cet infini est inextricablement lié au temps (compter prends du temps). Toutefois la formalisation mathématique ne fait jamais apparaître le temps comme élément de cette suite infinie de nombres possibles. Malgré tout les hommes « inventent » les nombres négatifs (voir parfois le solde de votre compte en banque) puis les nombres rationnels (les fractions : ¼ , 3/5, … etc), puis les nombres algébriques ( essentiellement pour résoudre des problèmes pratiques, surtout pour les mathé