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Affichage des articles du septembre, 2008
PAPA ou PAPE Au delà de nos petites relations, voulues ou non , nous avons tous fait nos choix excluant les connards indécrottables et privilégiant, si possible, les humanoïdes, drôles, inattendus, intéressants, assez cultivés pour nous éblouir un peu sans l’outrecuidance de nous faire paraitre imbéciles. Enfin nous cultivons soigneusement un petit cercle de personnages qui nous passionnent de quelques formes que ce soit. Et puis, un jour peut être , grâce à internet, ces connards et ces êtres passionnants se font des millions. Et si vous maitrisez quelques langues étrangères (y compris les multitudes de langues en inde en chine et ailleurs) des milliards. Une perplexité bien compréhensible devrait vous envahir alors d’avoir oublié quelques choses aux détours de vos réflexions solitairement indéniables. Vos certitudes sont les fondements de votre vie, vos aptitudes à échanger des messages avec tous vos congénères de proximité. Mais voilà s’ils sont des milliards et peut être comme
UN EMOI, POURQUOI? J’avais seize ans, plein d’ardeur et d’imagination il m’en fallait surement beaucoup pour crapahuter sur ce chemin inconfortable de cette côte dalmate. Mais j’avais compris la probable présence de quelques femmes adeptes d’un nudisme tentateur. Après quelques kilomètres j’avais bien aperçu quelques chairs dénudées en contrebas, le plus souvent à moitié dissimulées par ces diables de rochers qui formaient ici le principal accès à la mer. Alors, laissant mon courage à mon imagination, je m’aventurais à sautiller sur les pierres plus proches de mes pensées libidineuses. Quelques rencontres malvenues commençaient à m’inciter a rejoindre le chemin plus praticable et surtout plus en accord avec mon esprit tourmenté quand je trouvais mon impossible. Bien dodue de partout, bronzée et légèrement luisante de sueur, les jambes bien écartées offrant ce sexe inconnu ouvert au soleil bienfaisant. Elle n’a pas esquissé le moindre geste, moi nous plus pendant un instant, et puis j
TOUS FICHES, ET ALORS Tout le monde a ses petits secrets dont parfois l’insignifiance ne révèle que des peurs enfouies dans ce débarras incontrôlé que nous nommons la mémoire. Le plus souvent ces peurs ne sont que les nôtres, entendons par là que leurs révélations ne ferait que rire gentiment des oreilles indiscrètes. Bien sur il y a des horreurs cachées, de l’innommable vécu, des crimes impardonnables. Et alors, si seulement nous pouvions partager nos délires les plus fous, les plus sexuels, les plus morbides, ne serions-nous pas plus fort ? Pas d’une justice changeante et incertaine mais d’une communion explicite pour un châtiment consenti. Nous sommes tous fichés ou en passe de l’être, avec l’informatique à venir même quinze milliards de bipèdes pensant ne pourrons échapper à la réduction de leurs vies à quelques millions de bits comme un pauvre miroir de cette vie que nous ne comprenons pas. Des indigènes d’Amazonie ou de Papouasie auront sans doutes un répit, mais pour combien de
DUBAï, LES VRAIES QUESTIONS Dubaï, des travaux pharaoniques qui forcent l’admiration. Ils ont commencé petit , puis un rien plus grand , et l’ ultime . Délire mégalomaniaque, préservation de l’émirat après la fin des réserves de pétrole prévue aux environ de 20016, ou vision pertinente de la structure du monde futur ? On peut supposer un peu des trois d’autant que les préoccupations écologiques de l’émir n’ont pas facilité les travaux. Il est à noter que contrairement aux craintes de certains écologistes coincés, ces iles de rocs et de sable surgies de la mer ont plutôt constituées des bases de fixation et de développement de la faune et de la flore sous marine permettant tous les espoirs. Dans le même esprit tout les systèmes de production d’énergie, production d’eau douce, irrigation des pelouses (il faut bien pouvoir jouer au golf), traitement des déchets sont résolus écologiquement et sans faire appel à ce pétrole qui va bientôt manquer. Tout ceci coûte une fortune que les a
LECONS, LES CONS Il me semble ne jamais avoir entendu un rescapé de Verdun, ou du débarquement en Normandie, expliquer, avec sérieux, comment s’en sortir entier et vivant. Et encore moins d’écrire des livres bavards, ou faire des conférences hasardeuses, sur un sujet que nous autres pauvres quidams ne pouvons pas comprendre. Dans la vie « ordinaire » il en va tout autrement. Bien sur, il ya en général moins de bombes, mines, balles, roquettes, et autres joyeusetés. Quoique, un tantinet de malchance et vous y êtes pour de vrai. Tout ces minables projectiles et explosifs sont magistralement remplacés par des aléas plus pervers encore. Au début notre patrimoine génétique, si on évite les malformations, les maladies orphelines ou mortelles à plus ou moins long terme, il nous reste encore le lieu géographique de notre naissance, pas tous équivalents, tout le monde en conviendra. Passons sur les considérations géopolitiques pour nous heurter au milieu social, aux parents (s’ils vivent encor