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Affichage des articles du juillet, 2008
LA CULTURE, QUOI EST CE? L’art et la culture ne sont que les confirmations peureuses de nos ignorances. Les validations aléatoires de nos hésitations. Les incertitudes imperceptibles de nos mémoires si faillibles. Qui n’a jamais douté de ses souvenirs ? J’ai parfois eu quelques étranges expériences, les certitudes d’avoir accomplis certaines actions jusqu'à ce que ma mémoire corporelle ne me souffle impérativement : mais non tu n’a pas bougé. Elle avait raison bien sur, il fallait juste me mouvoir un peu dans réalité pour percevoir combien ces illusions n’étaient vraiment qu’illusoires. La réalité a toujours raison. La science n’est qu’une illusion de plus pour nous faire patienter. Vers quoi ? Nos créateurs eux même le savent-ils encore ? Et si l’univers n’était qu’une sorte d’éruption volcanique dans un monde dont nous ignorons tout ? Ne pense-il pas aussi à des échelles de millénaires (voir plus), nos ridicules facéties n’étant que les ombres d’une fantastique intelligence dont
TOUT LE MONDE PUE La vieille puait, c’était incontestable pour quiconque n’avait pas une affection nasale n’ayant d’autre but que celui de ne pas sentir. Le premier signe du désintérêt et pire encore celui de l’ignorance méprisante. Je me souviens encore de ses haltes de vieillesse en montant la petite cote qui le ramenait chez elle. Cette odeur, de loin pas insupportable, n’était que le signe de son passage. Le signe de sa vie persistante envers et contre tous. Je suis souvent passé devant chez elle, une pauvre baraque au fond d’un jardin en friche. Je n’ai jamais affronté son regard tant mes frayeurs imbéciles voilaient mes regards hésitants. Je ne l’ai rencontrée qu’une fois ou deux (ou trois pourquoi pas) chez l’épicière du coin. En ce temps là il y avait encore des épicières, et même si je n’ai rien contre les arabes il m’arrive de regretter ces longues attentes derrière ces femmes quasi séniles pour enfin être servi par cette brave femme plus que rondelette. Ma vision s’étant al
MEMOIRE Un vieil autorail grimpe péniblement une voie désaffectée entretenue par quelques nostalgiques qui partagent presque l’âge du chauffeur. Une bonne soixantaine bien tassée remplie des souvenirs d’une vie banale, sauf peut être pendant la guerre. Oh, rien de bien glorieux, simplement une complicité dangereuse, ils n’en parlaient jamais. Les quelques allusions échappées quelquefois suite à un peu trop de verres de rouge ne pouvaient reconstituer une histoire, seulement en percevoir les contours pas toujours très propres. J’avais un voisin rescapé de la guerre de 14-18, Verdun, les gaz et autres abominations. Il n’a jamais répondu à mes questions enfantines ni à celles de mon adolescence curieuse. Il éludait même les remarques interrogatives de mon père si fier de sa résistance passive et de son activité de dernières heures qu’il présentait bien sur avec beaucoup plus d’imagination. Depuis , je n’ai cessé de respecter cet homme qui avait connu l’enfer et n’avait jamais voulu le
VULGAIRE, POURQUOI PAS? Une grande cour pavée de larges pierres vaguement carrées que le temps et les pas d’innombrables hommes avait réussi à rendre lisse et presque parfaite sauf après un peu de pluie. Mais la pluie était rare en cet endroit oublié et les glissades encore plus imprévisibles et donc plus drôles. Entouré de galeries presqu’en ruines ce cloitre encore baigné de sa fraicheur matinale m’indiquait toujours le sens de mes pensées pour la journée à venir. Quelques frères tournaient et psalmodiaient comme moi , j’étais cependant distrait par ce que je ne sais quoi d’inhabituel. J’avais beau humer, écouter, regarder en tous sens, rien ne m’étais perceptible que cette gêne persistante qui perturbait ma prière quotidienne. Ah ! Si ce point brillant dans le ciel qui virevoltait comme un papillon dans la lumière. Je me frottais un peu les yeux et constatais que les autres aussi suivaient attentivement les mouvements imprévisibles de cette étrange facétie maintenant éclatante. U
EN VRAC Nous ne sommes les jouets que de nos propres croyances. D’accord, vous ne vouliez pas que je crie, alors je ne ferais que murmurer pour que les crétins ne puissent entendre. Au départ, je sais que j’existe parce que je le sens et puis j’apprends que mes sensations obéissent à une hiérarchie complexe. D’abord le déplaisir et en principe juste après le plaisir de l’absence du déplaisir et alors le plaisir d’éviter la survenue du déplaisir, c’est a un de ces moments là que ça se complique. Notre pauvre cerveau peut parfois se perdre dans des détails presque insignifiants. Les croyances humaines sont toutes fondées sur une sorte de principe de généralisation de règles localement naturelles (dans le temps et dans les échelles de dimensions) à l’ensemble de l’univers observable. Exemple trivial, si je te file un grosse beigne tu va valser par terre sauf que si tu es un ours j’aurais très mal au bras et une irrésistible envie de courir. Imaginez il y a 13 milliards d’années, un gigan
UNE CROTTE DE BICQUE VAUT MIEUX QU'UN LITRE DE PETROLE Dans un maelstrom d’énergie incontrôlable des galaxies vont bientôt se former. Les nuages de gaz incandescents vont bientôt se regrouper au gré de lois que nous nommons « hasard ». Un centre va se former comme un chef de tribu, entrainant tout ce qui l’entoure dans une folle rotation d’origine inconnue. En bref nous ne savons rien, pas plus que nos frère d’Australie ou d’Amazonie. Nous avons juste découvert quelques trouvailles technologiques dont l’impact a cependant enflé notre tête au delà même de ce qu’il lui était attribuée. Bien sur ils y a les optimistes imbus de l’assurance qui à toujours dictée leurs carrières si précieuse. Bien sur ils y a les optimistes qui remarquent avec raisons que l’ensemble des phénomènes qui gouvernent l’évolution du climat nous sont parfaitement inconnus. Parmi ceux-ci, il convient de faire une distinction, ceux qui complètement ignares ou idiots refusent le changement climatique. Et ceux ( le
RIRE EST LA SEULE SURVIE Sur la porte il n’ya avait qu’un simple nom « ADAM », ce qui ne voulait rien dire vu que la quasi-totalité de la populations était analphabète. Et puis un nom ne veut rien dire, c’etait juste un signe de reconnaissance. Parfois une indication pour quelques voyageurs égarés. Hélas la multiplication des signes a entrainé celle de prétendus interprètes et pourquoi pas celle de banquiers avant l’heure. De simples profiteurs malicieusement postés aux frontières de territoires encore bien mal définis. Ils ont profité de tout, des distances déformant l’information, des coutumes s’établissant lentement et surement, des litiges toujours présents. Ils ont fait leurs fortunes sur nos prétendues différences et incompatibilités, installé un système qu’ils ne pouvait plus contrôler mais en profiter bien sur. Des générations de voleurs officiels luttant farouchement contre les mafias indépendantes . Nul ne saurait bien sur faire un rapprochement avec ce qui pourrit le monde