Articles

Affichage des articles du juin, 2008
INNOCENCE Sur cette lande nue rien n’était plus lointain que ce nuage gris. Les animaux s’agitaient inexplicablement comme le vent d’ailleurs qui semblait vomir une colère secrète. Lorsque le ciel à grondé je me suis refugiée avec les bêtes, pas par peur mais par connivence. J’ai soudain perçu l’ampleur de se qui nous réunissait. L’orage passé , j’ai remis bon ordre dans cette impétuosité sans objet. Mon père m’a rabâché un sermon pour avoir préféré l’étable malodorante plutôt que le calme auprès de la cheminée rassurante. J’avais bien trop peu d’expérience pour savoir comment les adultes se réconfortent avec un feu de bois. J’ai bien appris depuis, et parfois je regrette mon étable enfantine.
FILM OU TABLEAU Qui nous dit qu’une question doit avoir une réponse. Et une question avec des moyens aussi approximatifs que des mots peut elle avoir une réponse avec des moyens aussi approximatifs eux aussi ? Nous ne pouvons poser la bonne question car nous ne pourrions comprendre la réponse. Le temps nous est toujours incompréhensible même si nous croyons le mesurer avec la plus ultime précision. Et sans la compréhension du temps toutes les questions du monde ne sont jamais que des cercles viciés. Je pense alors à la fourmi d’un Ami qui s’obstine a faire le tour du bord d’un verre inlassablement , ou au poisson de Bigard qui n’ayant que trois secondes de mémoire trouve toujours un plaisir constant à tourner sans fin dans son bocal. Le temps existe-t-il ou seulement notre perception du temps ? Et si dieu nous avait seulement condamné à ne regarder l’univers que comme un film plutôt qu’un tableau ?
SENSATION Et si quelqu’un avait la réponse ultime et la miséricorde pour souffrir avec nous de ces infinités de questions qui nous taraudent à nous faire mourir. S’il avait la folie de croire possible de nous transmettre un peu de sa sagesse. S’il croyait possible possible d’escalader les montagnes de nos ignorances, de braver les rapides de nos stupidités, d’outrepasser les sommets de nos suffisances et de nos arrogances, alors ne nous ne pourrions que croire l’avoir aperçu un moment fugace sans crédibilité. Il ne peut prendre forme qu’en ces instants ou nous oublions ce que nous sommes que cette sensation pure qui nous remplit de joie.
LE TEMPS N'EST PAS STUPIDE Je n’ai plus aucuns doutes, à voir ces hommes et femmes accepter des travaux insalubres, pour ne pas dire mortels à plus sou moins longue échéance, à voir ces hommes ou ces femmes chercher dans des tas d’ordures de quoi survire encore un peu, à voir risquer leurs vies pour quelques dollars marchandés par de sombres mécréants qui ne son réduit à ces expédients que pour les mêmes raisons. Un quart (si ce n’est plus, les chiffres officiels me laissent de plus en plus songeurs) de l’humanité est en survie prévisible . Alors quoi ? Exterminer les plus pauvres ? Attendre un météorite salvateur ? Espérer une auto destruction discriminatoire ? Fournir un pseudo travail au risque de voir la terre se transformer en désert mécanisé ? Attendre sereinement la mort persuadé que rien ne saurait advenir avant la fin de notre misérable vie ? Ou bien partager, sans abuser, des richesses que la terre nous offre généreusement ? Il n’y a qu’une réponse mais nos constructions
OU, POURQUOI, COMMENT Commençons par un cas simple. Un mammifère terrestre avec deux ou quatre pattes. J’ai bien cerné le problème ? Parce qu’autrement il me faudrait écrire une encyclopédie tellement gigantesque que je ne saurais pas par ou commencer , or une encyclopédie doit avoir un début et une fin. Sinon ça n’aurait aucun sens. Pour simplifier encore prenons le cas du chien, oui je sais tous les mammifères terrestre ne se comportent pas tous comme des chiens, mais c’est juste un exemple. Le petit chien tête sa maman et s’amuse avec ses frères ou sœurs et puis les divertissements ayant moins d’attraits il décide de devenir un vrai chien ou une vraie chienne, il n’a pas de voix au chapitre, quelque chose en lui à déjà piqué son premier choix possible. Et puis les différences entre ses congénères de portées semblent plus évidentes, pas les mêmes formes, pas les même sensibilités aux odeurs, aux couleurs et même un évidente inégalité dans les performances physiques. Quelque temps
CONDITIONS J’avais envie de créer un site sur les occasions manquées, de ces instants magiques ou nous avions l’impression que l’avenir était entre nos mains. Pour avoir une idée de ce qu'ils ou elles étaient devenues ( désolé je préfère les elles). Comme trop souvent j’ai laissé le temps rendre caduques mes désirs incommunicables. Je me souviens avec nostalgie de ce qui aurait pu être, si la peur ne m’avait pas tordu le ventre. Les femmes bien sur, mais aussi quelques laissez aller sans conséquences discriminatoires sur le moment. J’aurais pu être l’homme que je haïrais le plus au monde, ou que je plaindrais encore et encore. N’avons pas tous conscience de cet instant ou tout à peut être basculé vers le pire ou le meilleur ? J’aurais pu être un violeur, voire un meurtrier, un héroïnomane capable de tout, j’aurais pu être tout ce qu’un homme peut être si les circonstances en avait voulu ainsi. Je n’ai aucun mérite à me retrouver paisible et pacifique. Ma biologie et mon environneme
PARI STUPIDE L’herbe pousse puisqu’elle ne sait rien faire d’autre. La fleur commence à s’épanouir aux rayons du soleil levant. L’abeille participe à une marche nuptiale dont elle ne sait rien. Des papillons fébriles viennent parachever les noces de cartons. Et puis surgissent le bourdon et l’araignée, premiers carnivores. Alors arrivent les bousiers qui se délectent des déjections des précédents. Certains atteignent des tailles monstrueuses qui ne sont que les signes de leur extinction. Pendant ce temps la mer nous a concocté quelques monstres marins qui s’aventurent toujours un peu plus sur la terre. Un peu gauche et maladroit ils s’affirment pourtant comme espèce dominante sur les rivages des mers riches de vie inconnues. Le temps a fait son œuvre et nous sommes la dernière création, en date, de la nature. En quoi pouvons nous croire en notre ultime création. Le soleil et notre terre ont encore quelques milliards d’années devant eux et je ne parierais pas le moindre dollar contre l’