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Affichage des articles du août, 2008
PETIT A PETIT Un faux air de Jésus Christ blanchi et marqué par ses épreuves, un rien négligé peut être volontairement, les yeux dans le vague bien qu’en mouvements quasi- aléatoires, il paraissait cultiver l’étrangeté séductrice. Son regard ne se fixait qu’un instant sur les restes de mousse de sa bière qu’il consommait avec une parcimonie étudiée. Tout semblait factice à cette heure ou les convenances cédaient rapidement la place aux envies brutales. Il devenait doucement la principale attention des femmes encore négligées . Toutes ces parades amoureuses me fascinaient bien qu’il ne soit nullement question d’amour mais de sexe. Mais qui sait ? Soudain son indifférence ne me voilât plus sa singularité, il voyageait dans un autre monde ou la réalité réduite à des rêves impossibles n’avait plus que les attraits de souvenirs perdus. Les quelques femmes qui le couvaient encore de regards languissants n’avaient aucunes chances. Il était beau, torturé, mais ailleurs, inaccessible.
L'INTEGRISME REVIENT PARTOUT Et voilà que l’anthropocentrisme revient aux détours des pathétiques simulations numériques d’astrophysiciens en mal de théories adéquates. Notre système solaire bénéficierait d’une configuration si exceptionnelle que notre existence serait en quelque sorte divinisée. C’est quand même oublier un peu vite le nombre extraordinaire de galaxies dans l’univers ainsi que le nombre aussi impressionnant de paramètres hautement spéculatifs, inconsistants , inutiles, ou complètement ignorés, dans ces simulations qui peuvent parfois se réduire à des jeux d’enfants gâtés. La cosmologie qui me fait toujours rêver ne peut se résoudre avec ces simulations trop souvent prétentieuses et inutiles. Et puis, quand on constate les incroyables capacités d’auto-organisation ou d’auto-structuration des particules, atomes, molécules, protéines, nanoparticules ne peut-on supposer que ce sont les conditions environnementales qui déterminent les formes de vies adaptées à se dével
LE DEBUT D'UNE SUITE? J’ai encore remplacé Michel , presque tout les soirs ou je suis de congé depuis environ trois mois. Un autre qui vient bosser à reculons quoiqu’il ait des circonstances atténuantes à ce je crois savoir. Moi, je ne refuse jamais les suppléments de fric, lui doit sacrement être dans la merde. Il va quand même falloir que je prenne des congés même s’il me fait un peu pitié. Je déteste ce sentiment qui sous-entend une supériorité inavouable et rassurante. L’après midi est un autre monde, de plus en plus bruyant avec les courses a Vincennes et ensuite les sorties de travail avec ses défouloirs et ses dragues plus ou moins explicites. Les vrais amoureux ne sont pas encore là, les vrais alcooliques si. Pas encore emmerdants mais à manier avec précautions, trouver des petits trucs pour retarder la livraison de la prochaine dose. C’est peu de chose pour prévenir, peut-être suffisant pour éviter les esclandres. Voila Marielle, visiblement une forte nature avec une voi