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Affichage des articles du mars, 2008
La Faucheuse « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier, nous supposons qu’il ne pensait qu’à la matière et à l’énergie, mais qu’en savons nous vraiment ? Nous ne sommes après tout qu’un assemblage hétéroclite de sensations éparses, de conditionnements divers, d’impulsions inexplicables, dont nous focalisons temporairement les vertigineuses interactions. L a mort n’est que la fin du vertige. La vie, l’amour de l’imaginaire à la matière. On se frotte, on s’apprécie, et on se sépare. Va savoir ou mes agrégats, dont je suis si fier, vont se disperser dans le cosmos. Quelques nuages stellaires m’irais bien, ou peut être une naine brune qui se recroqueville, ou encore un trou noir pour capturer tout ce qui passe, ou simplement ce que je ne peut imaginer. Penser qu’il est possible de garder son individualité n’est qu’une souffrance inutile.
SEXE OU PAS Oui sans doutes le sexe est notre motivation principale, ou juste une possibilité de sexe qui n’a même pas besoin d’être assouvie, mais la peur est notre frein le plus inavouable. La trouille grande et magnifique qui nous fait ressembler à un être humain. Il n’y na pas de remède contre la trouille, sauf quelques dérives génétiques dont les historiens se réjouiront probablement de nous procurer matières à réflexion. La vérité nous est si insoutenable que nous la fuyons sans cesse pour des illusions futiles. La vérité n’est pas sans dangers , imaginez un gros musclé à qui vous pourriez dire qu’il a une sale gueule, c’est juste un cas d’école. Personne ne pourrais envisager une telle situation. La trouille vous dis-je, la trouille. Le résultat de cette trouille, que je partage sans l’once d’un regret, c’est le monde dans lequel nous vivons. Si vous êtes satisfait passez votre chemin. L’origine de cette peur constructive mais perverse n’est elle pas simplement celle de la mort
SEXE ETERNEL Foin de vaux fuyants, je ne rêve que d’une chose, faire l’amour à cette femme que j’aime, sans savoir pourquoi , sans l’avoir même peut être rencontrée, mais si j’en suis certain. J’ai des noms pour les récalcitrantes, je plaisante bien sur. Je n’ai eu le tilt d’une rencontre essentielle que quatre ou cinq fois dans ma vie, et je dois dire que je n’ai que pas été très à la hauteur, ou était-ce elles ? Je ne sais certes pas pourquoi le plaisir de saisir un instant d’une femme abandonnée dans sa simple nudité m’est il un de mes si précieux souvenirs ? J’ai même tenté le naturisme et pourquoi pas la pornographie sans parvenir à une réponse. La vue d’une femme nue , sans considération d’âge ou de conformation, provoque toujours le même émoi innocent. Ne pensez pas , ou alors vaguement seulement, à des connotations sexuelles je n’avais pas l’âge, quel âge direz vous, je vous laisse la réponse. Je n’avais pas l’âge d’une première éjaculation que je songeait à ne pas mourir avant
ADDICTION L’addiction n’a pas besoin de passeport, ce n’est qu’un penchant naturel, une coutume surnaturelle. Voyons voir, depuis les héroïnomanes jusqu’aux alcooliques anonymes en passant par les enfumés noctambules, sans compter les masturbateurs d’intelligences ouvertes mais à tort. La normalité n’est qu’une invention d’un taciturne mal réveillé. J’ai toutes les ouïes béantes d’une admiration sans bornes pour recueillir les confidences d’un non addictif. Pas même un engagement syndical, une petite perversion obsédante, une étrange tendance, une docte consécration, une passion envahissante, en bref un petit quelque chose qui vous distingue du présumé tout venant. Allez, je cesse ma bile agressive. Soyez normalement normal . La vérité ne sort pas de l’eau d’un puits, l’innocence non plus. Après tout je n’ai contre le genre humain que cette propension aux mensonges, misérables caches sexes. Comment donc l’incommensurable argent de la drogue se retrouve comme part hasard aux crédi