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Affichage des articles du mai, 2008
Une planete de fous Je ne comprends pas ce qui se passe ici, les données cartographiques changent constamment , il y a des agglomérations et puis plus rien que des ruines désertées. J’ai le sentiment d’une activité inconnue dont j’ai perçu parfois quelques images de ces êtres fugitifs immobilisés un temps pour une raison incompréhensible. Il y indéniablement une vie cachée sur cette planète, je ne suis pas qualifié pour en juger définitivement, mais je pense qu’il serait judicieux de la déclarer planète protégée. L’étude de cette agitation fébrile, seulement perceptible avec nos instruments les plus sensibles, n’a pas réussi à concevoir leurs motivations. Ce qui semble certain c’est qu’a force d’essayer n’importe quoi , ils vont réussir à trouver l’essentiel . Je recommande donc une surveillance spéciale de cette planète.
UN DESASTRE DE CONNERIES Un petit cyclone dont personne n’avait même parlé a fait près de soixante mille morts et disparus dans un bled appelé, attendez que je cherche, ah oui « Birmanie ». Comme chacun peut faire le calcul cela ne représente qu’un petit cent millième de la population mondiale, pas de quoi en faire un fromage. Et puis je tiens à préciser que depuis l’année deux mille un, 99% des victimes de catastrophes naturelles sont des afro-américains ou des asiatiques ou apparentés. Cela n’atténue en rien la tristesse qui nous accable mais nous rassure un peu sur le sort de nos êtres les plus chers. Ce cyclone dévastateur n’avait pas pu être prévu par nos systèmes d’alerte avancées en raison d’une panne que certains scientifiques avaient pourtant signalée. Ceci n’est qu’une parodie de ce qui pourrait malgré tout nous attendre aux détours de nos incapacités.
UN LONG CHEMIN PAS TRANQUILLE Le sexe est un long chemin pas tranquille du tout. En ma qualité d’homme dans les limites de la « normalité » je revendique de pouvoir exprimer quelques opinions non dénuées de tout fondement (passez les allusions gaudriolesques qui pourraient venir à un esprit insignifiant comme le mien). En tout premier lieu nous ne sommes que des machines à éjaculer, certains dirons à jouir mais je ne préfère pas utiliser ce terme trop sujet à controverses. Les années passant nous apprenons que le plaisir n’est pas ou il semblait être. Les années passant encore nous apprenons toujours que l’amour se fait à deux et que notre plaisir est indissociable de celui de notre partenaire. Alors nous comprenons parfois comment faire plaisir à notre partenaire. Et quand tout ceci est assimilé il nous est presque impossible de résister à la tentation d’en faire partager de tendres et fraiches pousses que la nature offrent à nos yeux concupiscents. Et c’est là que réside le plus souv
ENCORE DES EMMERDEURS Les journalistes s’autoalimentent de traditionnelles tendances qui ne redorent rien à une posture d’une France dépeuplée de ce qu’elle croit encore être son histoire. La France est un carrefour ( pas d’allusions inadéquates) de presque toutes les envies d’accès à la mer fussent-elles de bon aloi. Je n’aurais pas l’outrecuidance de réécrire l’histoire, mais il me semble nécessaire de percevoir les vraies motivations des grands de ce monde. D’autres l’ont déjà fait avec un plus grand talent et de bien plus amples connaissances, pourtant ont’ il bien mesuré l’influence des femmes ? Je ne crois pas, car si les femmes étaient confinées à des taches de services elles n’en étaient pas moins plus intelligentes et perverses qu’on ne pouvait penser. Les journalistes ne font que penser, ils ne peuvent pas en plus réfléchir. Je n’ai rien contre les journalistes dont j’estime beaucoup d’entre eux. Mais cessez de vous complaire à ces plateaux télé truqués qui ne font l’apparenc
PUTES, PROSTITUEES ET FEMMES DE MAUVAISE VIE Comprenons nous bien , une prostituée n’est qu’une esclave de la rue sous l’emprise d’une ordure que les services de polices appellent un mac, un maquereaux, un souteneur, ou que sais je encore qui n’est pas passé dans le langage commun. Une pute est une fille qui ne tient pas ce qu’elle annonce en toute impudicité. Bien sur il est très malaisé de faire le tri entre toutes ces femmes qui n’ont en commun que d’offrir un acte sexuel contre une rémunération qui ne souffre d’aucune ambigüité. Le plus vieux métier du monde ne serait-il plus soudain que le plus tordu mensonge du monde ? On a bien coffré Al Capone pour fraude fiscale, alors comment donc pourrait-on passer au travers de quelques bellâtres de bas étages. Se poser la question est obtenir la réponse. Laissez les femmes vivre comme elles le veulent, et si les obligations ne vous vous conviennent pas prenez un bon bain d’eau glacée avant de commencer à réfléchir, si ça vous arrive parfoi
DEPUCELAGE J’avais juste dix-neuf ans et un siècle ou deux de frustrations, elle n’était pas beaucoup plus âgée que moi, un peu rondelette avec un sourire charmant (et non pas invitant). J’avais du tricher encore et encore avec l’argent du tabac de mon père et l’assentiment non formulé de ma grand-mère. Cette chère femme dont j’ai presque tout appris, y compris qu’a soixante quinze ans ont pouvait avoir encore envie d’un homme. Malheureusement cette révélation m’est venue trop tard, je n’ai jamais vraiment compris comment une femme pouvait avoir envie d’un homme. Un corps parfait contre une moquerie divine, qui ne pourrait choisir la femme ? Celle là trainait encore, ou déjà, aux alentours du temps des rentées en classe. Bref je me suis enquis du tarif de la dame de la rue (je n’aime pas le mot prostituée, ni plus encore pute). L’affaire ne fut pas longue, j’avais tant à voir et à regarder, et tant à sentir. C’était bon et chaud et rapide, je n’aurais aucun moyen de la reconnaitre, et
TRUBLION Ceci est l’histoire d’une homme qui avait une ombre qui le précédait imperturbablement, indifférente même au soleil qui ne faisait que renforcer sa sombre immaculosité. Je n’y avait pas porté plus d’attention qu’a tout ce qui fait notre environnement quotidien, quand un jour un sdf désœuvré et surement un tantinet beurré (c’est ce que j’ai supposé sur le moment) m’a fait remarquer que mon ombre était à l’envers. Puis ayant fait quelques incroyables constations reflexes, je me suis retourné vers lui, mais il était hors de vue. Depuis, je vie un enfer, je n’ose plus sortir que par les jours de grand soleil en prenant bien soin de mon itinéraire qui ne pourrait de toutes façons me ramener chez moi avant la nuit, et rentrer par le métro ou mon étrangeté est bien moins perceptible . La nuit est un enfer bien pire encore, les sources de lumières sont si diverses que c’est un vrai parcours du combattant, allégé parfois par de grandes et belles illuminations qui ne me font passer que