UN LONG CHEMIN PAS TRANQUILLE

Le sexe est un long chemin pas tranquille du tout. En ma qualité d’homme dans les limites de la « normalité » je revendique de pouvoir exprimer quelques opinions non dénuées de tout fondement (passez les allusions gaudriolesques qui pourraient venir à un esprit insignifiant comme le mien).
En tout premier lieu nous ne sommes que des machines à éjaculer, certains dirons à jouir mais je ne préfère pas utiliser ce terme trop sujet à controverses. Les années passant nous apprenons que le plaisir n’est pas ou il semblait être. Les années passant encore nous apprenons toujours que l’amour se fait à deux et que notre plaisir est indissociable de celui de notre partenaire. Alors nous comprenons parfois comment faire plaisir à notre partenaire. Et quand tout ceci est assimilé il nous est presque impossible de résister à la tentation d’en faire partager de tendres et fraiches pousses que la nature offrent à nos yeux concupiscents. Et c’est là que réside le plus souvent l’irréparable erreur, si notre complice de luxure est toujours notre complice de pensées. Une femme est belle au moins aussi longtemps que ces homologues masculins. Je me souviens d’une amie de mes parents venue un temps habiter chez nous et qui par les hasards de la cohabitation avait peut être un peu plus que de coutume utilisé mes genoux comme un siège improvisé. Ma réaction ne lui est pas passée inaperçue et elle rompit tout contact à bon escient. Je l’ai revue plus de cinquante après, au décès de ma mère et elle n’avait pas perdu cette attirance qui m’avait tant ému si longtemps auparavant. Le désir prends des chemins que la raison ignore et c’est fort bien ainsi, même si parfois on peut le regretter.

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