ON NE NOUS DIT PAS TOUT


Finalement cette crise financière me fait tristement rigoler et c’est encore une crise d’experts. On a tout entendu depuis designer les responsables (de leurs aveuglements ?). Jusqu’aux justificatifs les plus puérils : les risques étaient manifestes mais les manifestations imprévisibles. L’appât de gains faciles sert sans doute d’œillères à beaucoup d’esprits brillants et donc à ceux qui les écoutent, mais que dire du silence médiatique concernant d’autre esprits non moins brillants et au minimum très sceptiques sinon alarmistes. On peut hésiter entre les théories du complot et celles de la bêtise. Les unes n’excluant d’ailleurs pas les autres. Soyons confiant, nous allons surmonter cette crise. A quel prix ? Nul n’ose trop encore se prononcer, il y a tout de même des limites aux nombres de conneries qu’on peut énoncer dans un trop bref laps de temps. Ne vous inquiétez pas nous allons retrouver cette formidable croissance que limite seulement les ressources de notre pauvre planète. L’émission de CO2 est devenue une valeur de marketing et on oublie tout le reste. Après la bulle internet, la bulle CO2. La prolifération de toutes les espèces animales a toujours été limitée par l’écosystème dont elle dépendait, notre écosystème c’est la terre qui est bien mal en point. Nous avons même réussi à polluer la banlieue terrestre au point de renoncer à rehausser l’orbite de la station internationale par peur de débris dangereux, nos débris. Ne vous inquiétez pas des milliards d’hommes doivent disparaitre, pour le moment ils ne sont que huit cents millions à crever de faim, mais bientôt il y aura la soif et les épidémies associées. Et puis pourquoi pas de sublimes drogues mortelles à court terme. Comment la « communauté internationale » (je mets entre guillemet car cette expression me fait hurler du rire d’une pleureuse) peut-elle accepter l’existence de ces paradis fiscaux, passage obligé de toutes les magouilles et de tous les blanchiments. Et qu’on ne me parle pas de ces petits états souverains, les USA n’ont jamais pris de gants pour des motifs bien plus futiles. Il serait même surement très facile d’interdire aux banques toutes transactions avec ces états passoires. Et ce sont les théories du complot ou de la bêtise qui reviennent.
On ne nous dit pas tout. (Merci, Anne Roumanoff).

Commentaires

Siréneau a dit…
Ma foi oui, ça ressemble à un psychodrame savamment organisés par de bons acteurs qui ne me plaisent pas,les peureux vendent, les initiés achètent, les presque pauvres se font rouler, et la crise est surmontée, la croissance revient, sauf que , comme tu le soulignes, c'est une croissance qui épuise les ressources, mais soyons optimiste,et nous apprendrons à manger le co2 en sorbet glacé!

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