LA PLANETE DES SINGES


L’humanité n’a jamais sut que jouer et peu importe les souffrances, les morts, et les ravages, quelques puissants s’amusent dans un monde dont ils ne voient pas même une issue éclairante. Les religions n’ayant manifestement pas révélées de réponses satisfaisantes à un nombre d’hommes sans cesse croissant (j’ai failli oublier les femmes, ce ne sont que ces absurdités du langage dont il faut parfois s’accommoder), il nous faut bien avouer que le chaos qui semble envahir la planète n’était pas totalement imprévisible. Tout est permit, ou presque (je ne sais pas ou est le presque), pour gagner du fric, encore et encore. Et qu’on arrête de nous enfumer avec ces histoires de capitalisme, d’ultralibéralisme, et autres choses en « isme », les hommes sont ainsi fait qu’il faudra sans doutes attendre nos dernières agonies pour reconnaitre enfin ce qu’il aurait fallu faire pour éviter d’en arriver là. La «planète des singes » n’était peut- être qu’un film prémonitoire, pas dans les détails marketing, mais sur la durée. Ne sommes-nous que des prématurés inconscients ? Rassurez-vous je n’ai aucunes réponses à ces questions qui te temps en temps nous titillent l’esprit, même les cons se posent des questions, pas les mêmes me direz vous, m’ais qu’en savez vous si vous ignorer la bonne réponse ? La vie joue sur la diversité et humanité sur la performance, il y a comme une inadéquation définitivement irréductible. Nous brulons nos cartes trop vite pour nous assurer un lendemain supportable pour la plupart de nos survivants. Presque un « madmax10 » mais en pire, ou tout sera vital et ou la violence et la ruse ne seront que les seules issues. En somme le monde ou nous vivons moins une certaine sécurité et un certain confort dont nous aurons appréciés le luxe que bien trop tard. Mais restez confiants d’autres que moi ont pris le mesure de ce qui nous attends et des incontournables contingences terrestres. Et ces quelques uns, ceux qui en ont les moyens, se planquent derrière les marionnettes que sont nos chefs d’états actuels. Et que penser alors de tous ces organismes européens, internationaux, ou mondiaux qui n’ont d’autres légitimités que celles des copinages ou des influences ? Je sais bien que décrire les maux ne guérit pas le blessé surtout si le blessé est un mourant qui s’ignore. A quoi bon vivre puisqu’il nous faut mourir. Le plaisir ? La question est posée, mais le plaisir n’a de valeur que par sa mémoire, comme notre soi-disant conscience d’ailleurs. La mémoire est la source de toutes nos avanies et de toutes nos joies. Que rêver de mieux qu’une mémoire éternelle, pas celle de nos petits egos surdimensionnés, mais plus simplement de toutes nos sensations comme sculptées par nos expérience ?

Commentaires

Siréneau a dit…
Oui, mais tout va changer à présent! Black Magic is Back, vive Birikibimi vive Borokobomo bref en un mot, vive Barack Obama ! Puissent tant de ferveur et de liesse populaire, te galvaniser et atténuer ce voile de pessimisme que je perçois dans ce texte, si si...

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