La vie c'est aussi la mort
La vie s’adapte à presque tout même aux plus incroyables conditions terrestres, sans compter les non plus impossibles opportunités cosmiques. Et nous pauvres humanoïdes ne cherchons qu’a normaliser, réduire, castrer ce sur quoi nous pensons avoir le moindre pouvoir.
Sauver un homme grâce au SAMU et à une bonne infrastructure hospitalière mais laisser mourir 1,3 millions d’autres du paludisme (chiffres OMS).
Organiser les restos-du cœur (que je respecte mais la n’est pas la question) est si peu de chose « face à la mort de 5 millions d’enfants malnutris chaque année est humainement inacceptable » (sommet mondial sur la sécurité alimentaire de Rome).
Entre 4 mille et 5 mille morts sur les routes françaises (en principe en mieux) contre 235.816 de catastrophes naturelles en 2008 (source France24)
Je pourrais aligner les chiffres accablants, sans oublier les dégâts pour la planète, mais à quoi bon puisque presque tout le monde en est conscient.
La mondialisation économique est une idée absurde.
Imaginez 6 milliards (et un peu plus sans doutes) d’êtres humains travaillant correctement rémunérés dans des entreprises rentables pour un « développement durable ». Que pourraient-ils bien faire, ou fabriquer ?
Rien n’a changé depuis 10 mille ans, ils y a ceux qui ont le pouvoir, ceux qui bossent et ceux qui tentent de survivre.
Nos progrès technologiques ont sans doute donnés à certains des certitudes inavouables et à d’autres plus mercantiles des idées de bénéfices plus immédiats. Et les uns se mélangeant aux autres nous héritons d’un bordel inextricable.
Résultat, on nous emmerde de plus en plus pour notre sécurité, parce que l’état veut donner l’impression du devoir accompli, mais ce n’est qu’une illusion.

Commentaires

Siréneau a dit…
Rien ne sert à rien, sans doute, tout semble voué à l'échec, tout, sauf la chose la plus rare, qui paraît infime tant on ne la voit pas au milieu du chaos; la pureté de l'intention.

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