PENSEES PERPLEXES

On ne peut vivre qu’en faisant le bien ET le mal. Après tout Lazare n’était peut-être qu’un fieffé salaud et Barrabas plus que certainement. Jésus savait-il à combien de massacres son nom servirait d’alibis ? Apparemment oui, et Il savait aussi que la justice n’est pas de ce monde et qu’au royaume de son père point n’est besoin de justice, en l’absence de péchés.
L’expérience n’est que la lente transformation des forces arrogantes de la jeunesse en oripeaux vaniteux de la vieillesse.
L’homme aime par-dessus tout se croire le maitre de son destin, se créer lui-même en somme, prendre la suite de dieu dans un jeu incertain, d’égal à égal. Alors qu’il n’est qu’un grain de sable soulevé par le vent, inconscient de sa trajectoire et sans la moindre idée des conditions de sa chute. Même un possible autre envol ne dépends pas de lui. Et pourtant, nous sommes tous internés en hôpital psychiatrique pour nous soigner de notre mégalomanie et de notre addiction à la pensée.
Après le jeu : ni oui / ni non, le jeu : ni je, nous / ni on ? J’ai déjà perdu.

Commentaires

Siréneau a dit…
Ben oui, il semblerait en effet que ce soit le cas, mais peut-être pas, car si le bien et le mal sont relatifs, le vrai et le faux le sont tout autant:)

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