L'ALCOOL C'EST MARRANT, MAIS NAVRANT.

Bon, j’en ai marre, comme je ne comprends toujours pas ce qu’est l’information, je vais réfléchir presque tout seul (ce qui est moins courant que ce qu’on peut croire). Bon, d’abord information et communication c’est un peu comme la poule et l’œuf. Seule chose sure c’est qu’il faut au moins être deux. Donc existence de quelque chose qui sépare, la seule chose possible me semble être la vie.
La vie sépare et crée ensemble communication et information. Admettons. Si j’avais l’outrecuidance (comme c’était mon intention) d’affirmer une loi de conservation de l’information (comme celle de l’énergie) ça voudrait dire conservation de la vie. Une loi de conservation de la vie, pourquoi pas, mais il faudrait alors supposer des formes de vies très éloignées de nos critères habituels.
Si ce n’est pas la vie qui sépare c’est la matière elle-même qui est séparée et crée communication et information. Donc la nature est discrète (séparée) et toutes les interactions entre ces éléments sont communication et information. Oui, pourquoi pas, mais alors tout ce qui existe, a notre échelle, est communication et information. Ma présupposée loi de conservation de l’information deviendrait alors une sorte de conservation de formes ( ou de réalités).
Un petit problème surgit alors, celui du temps. Je n’existe que dans le temps, ça c’est sur. Et quand je serais mort, d’autres continuerons à exister dans le temps (c’est moins sur, mais vraisemblable). Qu’est donc le temps « physique » si aucun physicien n’est présent ? Qu’est donc le temps si aucun être vivant n’est là pour le sentir passer ? Le temps n’est-il qu’un espace de jeu dans un monde froid et figé ? Le seul élément vivant restant d’un univers déjà mort ? J’ai beau faire je retombe toujours sur cette histoire de vie.
O pauvre de moi, je cède encore à cette tentation illusoire de vouloir résoudre l’énigme posée aux hommes depuis la nuit des temps. On peut se rassurer en se disant que certains y sont parvenus et sont passés sur un autre plan d’existence. Je suis désolé, je ne peux souscrire à cette idée profondément illusoire et discriminatoire. Je ne suis qu’un quidam ordinaire pris dans les tourbillons de la vie et, si mes absurdes questions métaphysiques constituent mon ordinaire consenti , finalement je n’ai pas grand-chose de mieux à dire que le « vas te faire foutre salope » de mes cousins d’incertitudes. Et même si je sais pourquoi, ça change quoi ? Je ne suis qu’un scorpion.
Il faut certainement être un addictif de la télé comme moi pour percevoir toutes ces petites choses qui font de la télé un masque ridicule. Même les bêtisiers sont sous contrôle. Exemple flagrant, à la télé, comme au cinéma d’ailleurs, personne ne bafouille. Les émissions en direct (ou live si vous êtes anglophone) ne sont plus que des exceptions . Il faut supprimer le risque du bafouillage de l’hésitation du « euh ». Les hommes de médias (politiques et autres) s’entrainent a ce genre d’exercices. Bref, rien n’est plus lisse que ces images et ces discours qui nous sont proposés. Ca n’est pas nouveau, citez moi un film ou les acteurs bafouillent. Surement un dixième de scène sur un film d’une heure et demi si vous avez trouvé l’oiseau rare. On cherche à nous lisser vers un monde confortablement insignifiant mais productif.
L’homme n’est qu’un sous-produit de la femme, une sorte de succédané stérile ajoutant à son imbécilité congénitale une agressivité maladive. Quel crétin ne s’est il pas cru bon d’imaginer cette fable de la côte d’Adam. C’est tout le contraire, XX contre XY le Y n’étant une forme amputée du X, même les lettres parlent.
Quand une créature insane s’immisce dans ce qui ressemble à votre conscience que faire sinon écouter encore et encore ses jérémiades abâtardies de profondes fêlures. On ne peut pas toujours fuir devant son ignorance. Il faut bien regarder en face cette putain qui nous aguiche sans cesse. Soutenir ses arrogances salaces, déjouer ses ignobles malversations. Ses mots ne sont que perfidie et ses phrases des erreurs espiègles. Tout dans cet être est à rejeter.
Je vais de ce pas incertain alcooliser mon médecin préféré. Je l’aime beaucoup et ses paires de miches valent le détour . Finalement il n’y a que dans les histoires de cul que les hommes sont sincères. Tous les restes ne sont qu’ échappatoires d’esprits embrumés. Pourquoi considérer que notre condition est basse ? Sans doutes pour quelques exactions regrettables, quelques millions de morts à ignorer plus quelques millions de morts indétectables et quelques millions de morts non recenses. Mais diable nous sommes maintenant plus de six milliards à peupler cette pauvre terre qui n’en peut plus de nos agressions. C’est le bonheur, encore une termitière que des extraterrestres bienveillants se chargerons de réduire à sa plus simple expression. Nous n’avons plus que les illusions de nos illusions.
La vie n’est qu’une illustration de notre incompétence.
Une ex m’a dit un jour que les hommes ne chantaient juste que les chansons paillardes. Je me demande si elle n’avait pas raison. L’homme n’est-il qu’un ignoble obsédé du cul ou en contrepartie un invincible partenaire d’une joute intellectuelle sans fin. La réponse à cette question n’est qu’une perversion de la question. Les mots, toujours les mots, qui jouent avec nos esprits comme des dès avec nos nerfs.
On ne me fera jamais croire que préparer la guerre préserve la paix. Comme si fabriquer des cigarettes luttait efficacement contre le cancer du poumon. Il y a juste quelques joueurs dangereux qui n’ont d’autres fantasmes que celle d’une destruction planétaire. Je sais c’est fascinant mais est ce une raison valable pour jouer avec ? Il y a bien d’autres domaines d’épouvantes possibles, mais les militaires n’étant que des gens simples. Quoique, s’il n’était pas que de connards imbéciles mais des humains normaux capables des plus innommables réalités. Que vous dire ma bonne vieille dame, ce n’est qu’un exutoire de gamins pas finis, mais je crains que ce ne soit un peu dangereux. Il n’y a pas de pétards sans explosion un jour ou l’autre.
J’aime bien cette expression « origine indéterminée » comme si on était pas tous des indéterminés ou des pas terminés va savoir. Il y a des tas de mecs savants, même blancs oui oui, qui pensent que nous sommes tous originaires d’Afrique. Deconnez pas j’en ai vu plusieurs à la télé. Bon, c’était pas des flèches ils prétendaient aussi que les singes ne seraient que des cousins éloignés et autres conneries du même acabit . Si j’avais eu un flingue je les aurais bien zigouillé, mais vu le prix de la télé je me serais sans doutes résigné. De toutes façons personne ne les écoutent ces mecs là et personne ne les comprends. Alors qu’est ce que j’en ai à foutre.
S’il n y avait que des cons le monde serait il moins pire ? Je ne me risquerais pas à répondre à cette question essentielle. Je pourrais en passer pour un ce qui ne me gênerais pas plus que ça.
Qui ne l’a pas déjà fait, joindre les pouces et les index signe d’une concentration intense mais aussi d’une grande et belle chatte. Sommes nous prédéterminés jusqu'à nos gestes quotidiens ? Je dois dire que je suis perplexe (et mère plexe aussi), les questions imbéciles sont les plus difficiles à résoudre.
A tout le dire il n’y a que des questions imbéciles sinon pourquoi nous les poserions nous. Oui je sais qu’il y a de brillants esprits qui ont réponse à tout. Mais je n’ai pas plus confiance en eux qu’en des mouches attirées par le vinaigre. La sagesse n’est pas qu’une question de mots ou de silences mais peut être qu’une question de vivre sans détours et sans abjurations. Le monde n’est pas si drôle que je n’ai quelques commisérations pour lui. Hélas, ma commisération ne s’étends qu’a ma vague compréhension de ce qui fait de nous des êtres humains. Je ne sais que ce que ne je sais pas et c’est déjà pas si mal, et encore je ne suis pas sur.
Arrêtons de déconner, il y a des sujets plus importants. D’abord le cabillaud, d’accord ce n’est pas si gnifiant que çà mais il faut bien commencer par le bon rectangle. Pour ceux qui n’ont pas suivi le cabillaud nous est livré en rectangles panés. Ce qui est un immense avantage sur le non rectangle pas pané, avouons le. J’aime bien les rectangles surtout format 16 :9, je me demande si les cabillauds n’ont pas copié quelques choses. La vis me semble aussi suspecte, une telle uniformité dans sa progression, j’ai des doutes.
Dieu aurait fait l’homme à son image, ça doit être un beau bordel là haut. Remarquez j’aime mieux ça, quel incommensurable ennui sinon. Mais si dieu est tellement bordélique que dire de ses anges qui n’en finissent pas d’apparaitre en des circonstance douteuses. L’inévitable dans ce contexte c’est de n’être qu’un malheureux empêcheur de tourner en ronds. Un blasphématoire avec nature, un trublion sans aucun doutes, un mes scènes sans aucun intéressement. Autant dire un vivant non mort ou un martien non hypothétique. Il n’y a pas d’autre alternative à cette lancinante question que d’interroger les astres pour y trouver les réponses qu’on espèrent. Ah si j’avais sous la main une bible, un kamasoutra, ou un quelconque formulaire de la sécurité sociale je n’aurais plus à me poser de questions inutiles. Quelqu’un à surement dit : la réponse est dans la question. Je ne sais pas qui est cet enculé mais j’aurais bien deux baffes à lui dire.