PARANOIA
Quelques extraits d’un article sur « slate.fr ».


Le gouvernement américain vient de s'excuser d'avoir transmis
la syphilis à des Guatémaltèques entre 1946 et 1948. La secrétaire d'Etat
Hillary Clinton et la ministre de la Santé Kathleen Sebelius se sont exprimées
dans un communiqué joint:


«Nous regrettons profondément
ce qui s'est passé, et nous nous excusons auprès de tous les individus qui ont
été affectés par ces pratiques de recherche scientifique odieuses. Cette
conduite ne représente ni les valeurs des Etats-Unis, ni notre engagement pour
la dignité humaine ou notre grand respect pour le peuple du Guatemala.»


Entre 1946 et 1948, des
chercheurs ont sciemment inoculé le virus à des prisonniers, des soldats et des
malades mentaux guatémaltèques. Le programme était co-financé par le gouvernement
américain et guatémaltèque,
explique le professeur Susan
Reverby, dont l'enquête a amené le gouvernement américain à s'excuser. Les
chercheurs voulaient savoir si la pénicilline pourrait empêcher, et pas
seulement guérir, l'infection par la syphilis.


Et voilà,  dans le
meilleur des cas les états s’excusent 70 ans après, dans le pire des cas nos
arrière arrière… petits enfants auront peut être des sujets de discussions
sans fins (fautes de preuves indiscutables, justement).


Alors que les pourfendeurs  de toute théorie du « complot » se
mettent enfin à réfléchir (ça n’est pas le mot juste, un peu trop mécanique),
disons à penser pour trier le bon grain de l’ivraie.


Le conformisme n’est-il que l’ultime refuge de la paranoïa ?

Commentaires

Siréneau a dit…
Excusez-nous, c'était pour le bien public, la santé publique, à cause du président qui avait perdu ses guibolles, qui était sensibilisé à la vaccination, vacciner le monde entier contre tout, le nazisme, le communisme, quoique, le premier était un peu comme une vaccination contre le second, avec des effets secondaires, et la polio, on peut toujours critiquer, mais si on avait rien fait, on serait encore des indiens, on a le mérite d'avoir essayé, on s'est fait du pognon, c'est quand même une preuve non? Sans le pognon, comment juger du bien et du mal? On en a plein, on le fabrique, c'est l'ultime vaccin contre la misère, le dernier rempart, l'unique tangible, le fric, la gravitation, je vois venir les nihilistes, te diront que ça n'existe pas, comprendront jamais, comment vacciner contre la connerie, enfin, tout ça c'est histoire de causer, de s'excuser, ça fait pas de mal, ça ramène la confiance, comme ça on peut continuer.

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