RIONS

Nous pouvons toujours trouver des connexions, des ressemblances, des à peut prêt, des intuitions, des théories, des prêches, des incantations, des croyances, des mémoires, des écrits, des traces, des formes, notre ignorance n’a d’égale que notre suffisance. Quand j’écoute les gens (Ce qui signifie littéralement « étude du vrai » selon fr.wiktionary.org) je n’entends pourtant que des certitudes péremptoires, parfois des doutes justifiés pour l’avenir (c’est la moindre des choses), mais presque toujours cette sorte d’ « affirmative action » trop souvent partagée par ceux dont les intérêts ou les espoirs semblent convenir. Nous ne sommes que des animaux grégaires ayant construit un monde virtuel qui n’aura de réalité qu’une seconde du temps cosmique. « Dieu ne joue pas au dé » disait Einstein, mais qui sait ? Ce qui est sur c’est que la grande majorité de la population ne se préoccupe que d’affrontement pour le fric, le sexe, le pouvoir, éventuellement la vie. Pourquoi ne pas l’avouer, nous sommes tous complètement perdus devant l’effroyable complexité dont nous avons la responsabilité sans la maitriser. Alors les pays prospères se regardent le nombril ,voir les émissions télé dont je ne citerais pas le nom, mais qui sont nombreuses entre les jeux absurdes, les réality n’importe quoi, les exhibitions privées, les historiens à courte vue télévisuelle, les règles de vie médicales, enfin tout pour vous dire comment vivre, consommer, faire l’amour, gérer votre argent, aménager votre maison, vous maintenir en forme, ne pas faire de conneries, il ne manque que comment péter sans odeurs et sans bruits et nous serons tous conformes. Qu’un milliards d’humains crèvent de faim, que des guerres stupides ensanglantent des pays entiers, que l’argent de la drogue et des circuits parallèles alimente le monde de la finance, que les résidus de conflits imbéciles tuent ou estropient encore, on s’en fout. Ce qui compte c’est la course aux hautes technologies pour nous distancier encore plus des pays émergeants, bientôt en voie d’émergence. Nous ne sommes que des animaux défendant nos territoires et nos prérogatives, et nos prospectives se limitent au mieux à deux ou trois ans pour les hommes politiques et trop souvent à deux ou trois jours pour les plus démunis. Comme rien ne changera puisque nous sommes tous des scorpions, mieux vaut en rire. Il parait qu’un bon rire vaut un steak. Faisons rire le monde et tout ira bien, malheureusement nous nous prenons beaucoup trop au sérieux.
Un, deux, trois, rions ensemble.

Commentaires

Siréneau a dit…
Ce n'est pas gai. Enfin le pet inaudible et inodore si, aux normes européennes, seul le pet de l'autre pue, je suis aussi pessimiste que toi.

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