En ces temps pré-électoraux il est beaucoup question d’écologie et de la planète.
Récapitulons les problèmes (ceux que je vois sans avoir vu le film d’Al Gore))..
Le réchauffement de la planète due, sûrement en grande partie (les experts n’étant toujours pas d’accord, les périodes de changement climatique ne nous ont pas attendus ), aux gaz à effet de serre avec ses conséquences. Catastrophes naturelles plus fréquentes ou plus fortes ou plus inhabituelles. Réduction des terre émergées. Impact sur la biodiversité. Déplacement des zones de cultures traditionnelles (certains viticulteurs alsaciens pensent déjà à une possible exploitations de vins de bourgogne dans un futur proche). Flux migratoires plus massifs et moralement inarrêtables.
Surpopulation, la terre peut en principe nourrir 15 milliards d’individus chiffre qui pourrait être atteint avant 2050. Les divergences dans les projections des experts sont telles qu’il est difficile de se faire une opinion Ce qui démontre par l’absurde, en quelque sorte, l’existence du problème. En tout cas l’urbanisation de la population dans de gigantesques mégalopoles (voir Mexico entre autres) pose des défis considérables.
Surexploitation des ressources naturelles avec pénuries de combustibles fossiles (responsables entre autres de l’effet de serre, de pollutions et de la crise énergétique dopée par une demande croissante de 2% par an), de produits miniers (voir la flambée du cuivre), de forêts (dans certaines régions), de sources alimentaires notamment maritimes (espèces de poissons fortement menacées).
Elimination de nos déchets, nucléaires, industriels (toxiques ou non) ou quotidiens. Avec comme conséquences un accroissement de la pollution, une réduction de la biodiversité et l’augmentation des produits toxiques dans toute la chaîne alimentaires (certains poissons de la mer du nord ne sont plus aux normes de consommation), difficulté de plus en plus grande de l’accès à l’eau potable pour tous.
La biogénétique et les biotechnologies si elles sont porteuses d’immenses espoirs, particulièrement au niveau médical ou les antibiotiques semblent en bout de course dans des cas de plus en plus nombreux ( le staphylocoque doré étant l’un des plus redoutable agent pathogène quasiment antibio-résistant), ont montré déjà quelques dérapages alarmants. Et le spectre des manipulations génétiques peut tout de même faire peur.
Les nanotechnologies sont exactement dans le même cas, anges ou démons. Des nano-robots pour mieux nous soigner ou pour mieux nous contrôler La réalisation de nouveau matériaux plus efficaces mais aussi la prolifération de nano-particules aux effets indésirables (certains produits cosmétiques ont déjà été retirés du marché)
La mondialisation est surtout celle des capitaux pour le reste on pourrait discuter point par point mais passons. La mondialisation donc c’est aussi celle des marchés parallèles, des mafias, des pandémies, de la précarité, de la pauvreté, de l’écart toujours croissant entre les riches et les pauvres, et du terrorisme.
L’économie de la croissance est celle du court terme. Toujours mieux, toujours plus, plus souvent et plus vite, pour plus de rapports immédiats. Combien de grandes entreprises ne sont-elles pas condamnées à innover pour survivre, et par là même à négliger le principe de précaution ?
La géopolitique mondiale est aussi une source d’incertitudes inquiétantes, mais n’étant pas devin je n’en dirais pas plus.

Certains osent enfin dire que la transition, si on est optimiste, ne se fera pas sans douleurs. Et l’attitude des hommes politiques et des simples citoyens pourrait vite transformer les douleurs en dégâts voire pire.
Oui je suis très pessimiste, mais il paraît que les miracles existent.