Les « si implicites ».
Tous les discours et théories sont remplies de « si implicites ». Une élégante manière de dire : je ne vais pas recommencer le raisonnement depuis le début. A l’examen ces « si implicites » ne sont pourtant que les signes, au choix : d’ignorances,de malhonnêtetés, d’ approximations, de soi-disant historiques, d’oublis, de protections, de sûreté nationale.... La liste pourrait être très longue et sans significations. Il existe sûrement des implicites qui résistent aux meilleurs examens quittent à se perdre dans le temps d’ou nulle trace ne les fera sortir. L’histoire abonde de canulars, tromperies, erreurs, approximations respectables, interprétations discutables. Un « si implicite » mérite au mois un statut (faux, gratuit, non démontré, tendancieux …etc).
Les médias actuels envahissant toute notre sphère conceptuelle ; les implicites se répandent comme des virus, incontrôlables.
Je pense alors à cette machine (dans la série des "fondations " d’Isaac Asimov) capable de résumer les discours en un minimum de mots et qui, suite à unes des multiples péripéties de cette (trop) longue saga, appliquée à un discours important résume par ce seul mot « rien ».
Ne possédant pas la machine d’Asimov , je ne peux donc à attribuer un quelconque sens réel à ce billet d’humeur (dont monsieur François Fillon n’est pas étranger).