Bouddhisme et zen
Je pense peu, donc je suis!
Je pense peu, donc je suis!
(Agence Science-Presse) - La conscience de soi est un luxe que s’offre notre cerveau seulement lorsqu’il n’est pas sollicité par une tâche exigeante. Pour la première fois, des chercheurs ont pris le cerveau sur le fait alors qu’il inhibait littéralement la conscience.
Pour arriver à ces résultats, parus dans la revue Neuron, Rafael Malach et Ilan Goldberg, de l’Institut israélien des sciences Weizmann, ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique pour photographier l’activité du cerveau pendant l’exécution de tâches spécifiques.
Les neuf volontaires devaient effectuer un classement d’images et de sons en respectant une limite de temps. Les chercheurs ont remarqué que lorsque les images et les sons défilaient lentement, les participants présentaient une activité cérébrale dans la région du cortex préfrontal, siège reconnu de la perception de soi-même. Par contre, les chercheurs ont vu systématiquement cette région " s’éteindre " lorsqu’on a augmenté la vitesse des stimuli. En d'autres termes, si le stress dépasse un certain seuil, le cortex n’active plus la conscience de soi.
Pour Malach et Goldberg, cela signifie que les régions impliquées dans la perception des sens et celles sollicitées par l’introspection sont complètement distinctes. Ils suggèrent aussi que cette capacité à éteindre sa conscience de soi ,a priori étonnante, à nos yeux, doit être le résultat normal de l’évolution d’un mécanisme de protection chez les animaux.
En effet, puisqu’il n’est pas crucial de percevoir son " moi " en cas d’urgent besoin, par exemple si un prédateur approche, ce serait normal que le cerveau l’inhibe. Il concentrerait ainsi toutes ses énergies à nous préserver et nous ferait agir par réflexe plutôt que par réflexion. D’ailleurs, cette théorie trouve également un écho dans la philosophie zen, laquelle enseigne l’abandon de notre propre perception pour atteindre le vrai sens de la réalité.
Il semble également, selon les chercheurs, que cette découverte pourrait contribuer à l’avancement de la recherche dans des domaines comme la compréhension de l’autisme, de la schizophrénie ou d’autres désordres mentaux.
Pour arriver à ces résultats, parus dans la revue Neuron, Rafael Malach et Ilan Goldberg, de l’Institut israélien des sciences Weizmann, ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique pour photographier l’activité du cerveau pendant l’exécution de tâches spécifiques.
Les neuf volontaires devaient effectuer un classement d’images et de sons en respectant une limite de temps. Les chercheurs ont remarqué que lorsque les images et les sons défilaient lentement, les participants présentaient une activité cérébrale dans la région du cortex préfrontal, siège reconnu de la perception de soi-même. Par contre, les chercheurs ont vu systématiquement cette région " s’éteindre " lorsqu’on a augmenté la vitesse des stimuli. En d'autres termes, si le stress dépasse un certain seuil, le cortex n’active plus la conscience de soi.
Pour Malach et Goldberg, cela signifie que les régions impliquées dans la perception des sens et celles sollicitées par l’introspection sont complètement distinctes. Ils suggèrent aussi que cette capacité à éteindre sa conscience de soi ,a priori étonnante, à nos yeux, doit être le résultat normal de l’évolution d’un mécanisme de protection chez les animaux.
En effet, puisqu’il n’est pas crucial de percevoir son " moi " en cas d’urgent besoin, par exemple si un prédateur approche, ce serait normal que le cerveau l’inhibe. Il concentrerait ainsi toutes ses énergies à nous préserver et nous ferait agir par réflexe plutôt que par réflexion. D’ailleurs, cette théorie trouve également un écho dans la philosophie zen, laquelle enseigne l’abandon de notre propre perception pour atteindre le vrai sens de la réalité.
Il semble également, selon les chercheurs, que cette découverte pourrait contribuer à l’avancement de la recherche dans des domaines comme la compréhension de l’autisme, de la schizophrénie ou d’autres désordres mentaux.
C'est une sorte de démonstration d'une évidence philosophique.
Mais tout ça ne nous dit pas si nous sommes en état d’urgence ou pas., surtout quand l’urgence ne semble pas immédiate.
Mais tout ça ne nous dit pas si nous sommes en état d’urgence ou pas., surtout quand l’urgence ne semble pas immédiate.
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