INNOCENCE
Sur cette lande nue rien n’était plus lointain que ce nuage gris. Les animaux s’agitaient inexplicablement comme le vent d’ailleurs qui semblait vomir une colère secrète. Lorsque le ciel à grondé je me suis refugiée avec les bêtes, pas par peur mais par connivence. J’ai soudain perçu l’ampleur de se qui nous réunissait. L’orage passé , j’ai remis bon ordre dans cette impétuosité sans objet. Mon père m’a rabâché un sermon pour avoir préféré l’étable malodorante plutôt que le calme auprès de la cheminée rassurante. J’avais bien trop peu d’expérience pour savoir comment les adultes se réconfortent avec un feu de bois. J’ai bien appris depuis, et parfois je regrette mon étable enfantine.
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