Si le covid-19 avait ciblé les inutiles (les non-essentiels)
ce serait un début plutôt raté ou juste un coup de semonce, mais il aurait dû
commencer par les cons. Bien sûr, il arrive que les cons aient raison mais
comme on ne le saurait pas peu importerait. Il faut dire que les cons sont
difficilement identifiables, même la génétique ne nous est pour le moment
d'aucun secours. Mais bon, multitudes éparpillées ils étaient raisonnablement maitrisables,
maintenant avec internet ils peuvent échanger, réfléchir (un con réfléchi, mal,
mais il peut réfléchir) et se catégoriser voire se réunir. En masse ils
deviennent dangereux mais un virus n'est pas la solution. Il n'y a que deux
solutions extrêmes, ou tuer tout le monde et laisser la planète à son aventure
ou continuer à les supporter avec tous les problèmes inhérents. Si la planète a
quelques choses à dire et elle en a les moyens nous devrions être extrêmement
inquiet sinon nous devrions être extrêmement inquiet.
L’information matérialisée ? Je n’ai jamais vraiment compris les définitions de l’information car prisonnières, a mon avis, de constantes autoréférences. Il me paraît pourtant certain que nous matérialisons cette information. A l’age de pierre ce n’était pas très visible mais maintenant. Nous sommes capables d’éliminer des espèces, de changer le climat (même si ce n’est pas voulu), de polluer le système solaire, voire de détruire une planète. Transmettons nous allégrement les volontés d’un démiurge informationnel ? La conscience n’est qu’un miroir déformant qui ne peut intervenir que lorsque tout est presque joué. Et encore tout les sportifs de hauts niveaux cherchent-il à éliminer cette perturbation (effet retard, hésitation) néfaste a la qualité de leurs prestations. Les philosophes (comme les psychologues) prennent leur temps mais se perdent dans la complexité de leurs circuits neuronaux et de l’aléatoire de la biochimie et de la neurobiologie. Les scientifiques interrogent le réel ...
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