Si le covid-19 avait ciblé les inutiles (les non-essentiels)
ce serait un début plutôt raté ou juste un coup de semonce, mais il aurait dû
commencer par les cons. Bien sûr, il arrive que les cons aient raison mais
comme on ne le saurait pas peu importerait. Il faut dire que les cons sont
difficilement identifiables, même la génétique ne nous est pour le moment
d'aucun secours. Mais bon, multitudes éparpillées ils étaient raisonnablement maitrisables,
maintenant avec internet ils peuvent échanger, réfléchir (un con réfléchi, mal,
mais il peut réfléchir) et se catégoriser voire se réunir. En masse ils
deviennent dangereux mais un virus n'est pas la solution. Il n'y a que deux
solutions extrêmes, ou tuer tout le monde et laisser la planète à son aventure
ou continuer à les supporter avec tous les problèmes inhérents. Si la planète a
quelques choses à dire et elle en a les moyens nous devrions être extrêmement
inquiet sinon nous devrions être extrêmement inquiet.
Inutile. Le temps est notre lot quotidien. Et pourtant nous pensons, raisonnons, et agissons sous l’emprise du temps, en semblant l’ignorer. Seule la physique prenait en compte le temps, mais comme un paramètre de plus dans ces équations. Il a fallut attendre Einstein pour que le temps devienne une dimension de notre univers indépendante de notre univers de perception. Mais si les implications physiques ont été largement explorées, les implications philosophiques sont passées inaperçues. Si nous vivons vraiment dans une espace-temps à quatre dimensions toutes nos pensées, nos raisonnements, nos actions ne sont plus seulement soumises au temps, mais dépendantes du temps. Je repense souvent à la célèbre formule d’Aristote ( si mes souvenirs de mes pauvres cours de philosophie sont fiables) nul A n’est non A , si cette formule fondamentale de la logique Aristotélicienne est dépendante du temps que devient-elle ? Pas grand chose, délirons un peu : si après un temps indéterminé nous avons...
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