Je rêve ou quoi.
Tout se dire, rêver ensemble, se chiper la trajectoire, anticiper l'incontournable, reussir l'imposible, entrevoir un instant ce qu’est l’autre. Oui, je sais beaucoup n’en on apparemment rien à foutre. Je sais tellement de choses inutiles qu’il m’arrive parfois de craindre mon annihilation qui viendra bien sur. Depuis des centaines d’années au moins je me demande ce qu’il pourrait m’arriver dans la tête d’un autre. Rien de bien extraordinaire si j’en juge par les actions de mes concitoyens. Mais partager ne serait ce qu’un instant ces accumulations de mièvreries me serais peut-être d’un grand secours. Je ne rêve plus que d’étrangement raisonnables ou de simplement possibles. Est-ce un signe de sénescence ou d’un disfonctionnement d’une petite glande qui me perturbe. Je ne saurais sans doute jamais tant nous sommes sujets à de ces dérèglements qui nous pourrissent la vie sans même nous avertir. Eh oui, l’homme ( ou la femme, bien sur, il existe pas de terme, enfin pas à ma connaissance, humain peut-être mais ce n’est qu’un pis aller (pourquoi pas pisse et allez), oui bon si je m’arête à chaque mot je ne suis pas arrivé, arrivé ou ?). Je ferais bien de me relire avant de commencer mes exutoires, avant même de savoir s’ils tiennent la route (à propos, non rien). Ah oui, le rêve, des conneries tout ça, il n’y a pas plus de rêves que des beurres en broches et je ne peut pas dire mieux. D’ailleurs, si j’avais quelque chose à dire je le dirais, c’est tout. Rêver, c’est toute notre âme qui se mets à jour, ces peurs ancestrales, ces désirs d’une vie éternelle et sans d’autres soucis que cette musique qui n’est qu’une mélopée insignifiante. Ressentir les effluves d’une âme qui nous semble proche. Revêtir encore une fois une fois ces oripeaux qui n’ont rien à nous dire. Etre juste une fois hors du temps, hors de la morale, hors des convenances. Que n’ai plus de mots pour assouvir ma mémoire. Je rêve alors tout m’est permis.
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