Je me suis toujours demandé comment un état pouvais financer des recherches "stupides".
Mais c'est sans doutes la richesse de la recherche.
Le bonheur : y a-t-il une corrélation avec le salaire?
Extrait du BE Etats-Unis N°43 - Ambassade de France aux Etats-Unis, le 27/07/2006 à 06h46
Une augmentation de salaire, et donc des biens disponibles, ne correspond pas à plus de bonheur. Telle est la conclusion d'une étude faite par des chercheurs du Centre d'Etudes de politique économique (CEPS) de Princeton University, avec la collaboration de Daniel Kahneman, qui a reçu le Prix Nobel d'Economie en 2002.D'après les chercheurs, il n'y a quasiment pas de relations entre le sentiment de bonheur éprouvé et le salaire une fois qu'un certain niveau est dépassé (le seuil de pauvreté en 2006 aux Etats-Unis est de $20 000/an pour une famille de 4 personnes et de $9 800/an pour un individu). L'étude a été menée sur 1 173 individus en leur posant des questions diverses, telles que: " en général, êtes-vous très heureux, plutôt heureux ou pas très heureux ces jours-ci ? "-13% de ceux avec un revenu familial entre $20 000-$49 999/an, 7,7% de ceux avec un revenu entre $50 000-$89 999/an et 5,3% de ceux avec un revenu de $90 000/an se qualifiaient comme " pas très heureux ".- 56,8% des personnes ayant un revenu familial entre $20 000-$49 999/an et 50,3% de ceux ayant entre $50 000-$89 999/an se sentaient " plutôt heureux ", pour 51,8% de ceux ayant plus de $90 000/an.- 30,2% de la fourchette de salaire $20 000-$49 999/an, 41,9% qui ont un revenu entre $50 000-$89 999/an et 42,9% qui ont un revenu de plus de $90 000/an se sentaient " très heureux ".-par contre, seulement 22,2% de ceux qui avaient un revenu de moins de $20 000/an (le seuil de pauvreté pour une famille de 4) ont indiqué qu'ils étaient " très heureux ", et 17,2% ont dit qu'ils n'étaient " pas très heureux ".En outre, les personnes qui avaient plus de revenu n'avaient pas forcément plus de temps libre, et même consacraient moins de temps aux loisirs (19.9% de temps consacrés aux loisirs pour ceux avec un revenu de plus de $90 000/an, contre 34.7% pour ceux avec un revenu de moins de $20 000/an).Dans le rapport, les chercheurs se sont appuyés sur d'autres études économiques qui indiquent que l'augmentation du revenu a un effet plutôt transitoire sur les individus ; que le revenu relatif est plus important que le niveau de salaire; que les individus s'adaptent au nouveau niveau de vie acquis, et que la consommation de biens et la richesse matérielle, ont peu d'effet à long terme sur le bonheur général après qu'un certain niveau de consommation soit atteint.Autrement dit, bien que beaucoup soient motivés par plus d'argent ou par une augmentation de salaire, ou pensent que le bonheur est indubitablement lié aux revenus, ces résultats montrent que ce n'est pas le cas. L'argent ne fait pas le bonheur.L'étude est apparue dans Science Magazine le 30 juin 2006.
Mais c'est sans doutes la richesse de la recherche.
Le bonheur : y a-t-il une corrélation avec le salaire?
Extrait du BE Etats-Unis N°43 - Ambassade de France aux Etats-Unis, le 27/07/2006 à 06h46
Une augmentation de salaire, et donc des biens disponibles, ne correspond pas à plus de bonheur. Telle est la conclusion d'une étude faite par des chercheurs du Centre d'Etudes de politique économique (CEPS) de Princeton University, avec la collaboration de Daniel Kahneman, qui a reçu le Prix Nobel d'Economie en 2002.D'après les chercheurs, il n'y a quasiment pas de relations entre le sentiment de bonheur éprouvé et le salaire une fois qu'un certain niveau est dépassé (le seuil de pauvreté en 2006 aux Etats-Unis est de $20 000/an pour une famille de 4 personnes et de $9 800/an pour un individu). L'étude a été menée sur 1 173 individus en leur posant des questions diverses, telles que: " en général, êtes-vous très heureux, plutôt heureux ou pas très heureux ces jours-ci ? "-13% de ceux avec un revenu familial entre $20 000-$49 999/an, 7,7% de ceux avec un revenu entre $50 000-$89 999/an et 5,3% de ceux avec un revenu de $90 000/an se qualifiaient comme " pas très heureux ".- 56,8% des personnes ayant un revenu familial entre $20 000-$49 999/an et 50,3% de ceux ayant entre $50 000-$89 999/an se sentaient " plutôt heureux ", pour 51,8% de ceux ayant plus de $90 000/an.- 30,2% de la fourchette de salaire $20 000-$49 999/an, 41,9% qui ont un revenu entre $50 000-$89 999/an et 42,9% qui ont un revenu de plus de $90 000/an se sentaient " très heureux ".-par contre, seulement 22,2% de ceux qui avaient un revenu de moins de $20 000/an (le seuil de pauvreté pour une famille de 4) ont indiqué qu'ils étaient " très heureux ", et 17,2% ont dit qu'ils n'étaient " pas très heureux ".En outre, les personnes qui avaient plus de revenu n'avaient pas forcément plus de temps libre, et même consacraient moins de temps aux loisirs (19.9% de temps consacrés aux loisirs pour ceux avec un revenu de plus de $90 000/an, contre 34.7% pour ceux avec un revenu de moins de $20 000/an).Dans le rapport, les chercheurs se sont appuyés sur d'autres études économiques qui indiquent que l'augmentation du revenu a un effet plutôt transitoire sur les individus ; que le revenu relatif est plus important que le niveau de salaire; que les individus s'adaptent au nouveau niveau de vie acquis, et que la consommation de biens et la richesse matérielle, ont peu d'effet à long terme sur le bonheur général après qu'un certain niveau de consommation soit atteint.Autrement dit, bien que beaucoup soient motivés par plus d'argent ou par une augmentation de salaire, ou pensent que le bonheur est indubitablement lié aux revenus, ces résultats montrent que ce n'est pas le cas. L'argent ne fait pas le bonheur.L'étude est apparue dans Science Magazine le 30 juin 2006.
Commentaires
ce ne sont que deux séries de chiffres, et une méthode statistique, la recherche d'une relation, ce qui paraît stupide c'est de chiffrer le bonheur, pourtant, il y a tant de pilules du bonheur sur le marché, dommage de ne pas savoir étalonner leur efficacité, tout deviendrait facile, quel % de ses revenus X est il prêt à consacrer à l'achat de drogue Y