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Affichage des articles du février, 2020
Un réveil naturel en douceur : cette sensation d'être vivant est sans doute la mieux partagée au monde, y compris par nos amies les bêtes. Puis viennent d'éventuelles pensées ou douleurs récalcitrantes en même temps que les premiers stimuli externes. Le plus souvent, c’est en ouvrant les yeux que notre humanité s'éveille vraiment : nous sommes différenciés, une sorte de décohérence. A nous de comprendre comment nous pouvons l’être autant et si naturellement. Nous sommes un peu plus de sept milliards, et plusieurs autres pour tous les êtres vivants de la planète sans compter amibes, microbes, virus et autres bizarreries et nos précieux auxiliaires végétaux. Tous reliés de mille façons très variées, parfois invisibles ou inconnues, partageant une planète au comportement souvent imprévisible comme le ballet cosmique dans lequel elle nous entraine. Un ensemble d’une complexité quasiment chaotique, voire quantique, qui ferait presque peur et donne la part belle aux prédicate
Rien, voulez vous dire rien? Quitte à parler de rien, parlons de la pornographie. Je dois dire qu’internet m’a ouvert des horizons insoupçonnés mais pour lesquels je n’ai aucun penchant. Je reste désespérément fixé sur le « one on one » quelques fois un petit dérapage vers les trois ou quatre participants mais rien de bien sérieux. Je ne suis qu’un papy de la pornographie. Il faut vous dire toute l’admiration que ces éphémères stars suscitent en moi. De gré ou de force (merci, je ne suis pas idiot) elles nous montrent ce qui n’est après tout que notre mode de reproduction. Mais voilà qu’un plan diabolique (au moins) nous l’a associé à un monde de plaisir. Et nous voilà damné pour l’éternité. La masturbation n’est qu’une reconnaissance de soi, l’amour une reconnaissance de l’autre. Elles, ou ils (pourquoi pas) , nous montrent que le plaisir (pas toujours feint) n’est pas qu’une matière à vendre. Elles nous montrent que le plaisir féminin n’est pas qu’un phantasme de machos sur le ret