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Affichage des articles du octobre, 2008
LA PLANETE DES SINGES L’humanité n’a jamais sut que jouer et peu importe les souffrances, les morts, et les ravages, quelques puissants s’amusent dans un monde dont ils ne voient pas même une issue éclairante. Les religions n’ayant manifestement pas révélées de réponses satisfaisantes à un nombre d’hommes sans cesse croissant (j’ai failli oublier les femmes, ce ne sont que ces absurdités du langage dont il faut parfois s’accommoder), il nous faut bien avouer que le chaos qui semble envahir la planète n’était pas totalement imprévisible. Tout est permit, ou presque (je ne sais pas ou est le presque), pour gagner du fric, encore et encore. Et qu’on arrête de nous enfumer avec ces histoires de capitalisme, d’ultralibéralisme, et autres choses en « isme », les hommes sont ainsi fait qu’il faudra sans doutes attendre nos dernières agonies pour reconnaitre enfin ce qu’il aurait fallu faire pour éviter d’en arriver là. La «planète des singes » n’était peut- être qu’un film prémonitoire,...
J'ESSAIE DE SUIVRE Le regard titubant comme la démarche, pas le genre de client qu’on souhaite à minuit passé. Et quand il demande une double vodka orange on se méfie beaucoup. Mais quand après avoir défoncé la vitrine des montres en reculant hasardeusement il vous pointe un flingue dans une direction approximative on commence à avoir peur et franchement la trouille. Voila qu’il demande la caisse, en se dirigeant vers le tabac/jeux qu’a cette heure j’étais le seul à tenir. Je n’étais pas sûr de pouvoir retenir tout mes fluides corporels, mais un examen ultérieur m’a démontré que j’avais été à la hauteur de la situation. Rien d’irréversible sauf une transpiration abondante dont je ne me suis délivrée qu’une demi-heure plus tard. En tout cas je lui ai gentiment filé la caisse, un gentil paquet d’après moi. Une erreur du patron qui aurait du. Le problème avec les « aurait du » c’est qu’ils peuvent se multiplier à l’infini si on a quelques affinités avec l’introspection ou peut être de...
ON NE NOUS DIT PAS TOUT Finalement cette crise financière me fait tristement rigoler et c’est encore une crise d’experts. On a tout entendu depuis designer les responsables (de leurs aveuglements ?). Jusqu’aux justificatifs les plus puérils : les risques étaient manifestes mais les manifestations imprévisibles. L’appât de gains faciles sert sans doute d’œillères à beaucoup d’esprits brillants et donc à ceux qui les écoutent, mais que dire du silence médiatique concernant d’autre esprits non moins brillants et au minimum très sceptiques sinon alarmistes. On peut hésiter entre les théories du complot et celles de la bêtise. Les unes n’excluant d’ailleurs pas les autres. Soyons confiant, nous allons surmonter cette crise. A quel prix ? Nul n’ose trop encore se prononcer, il y a tout de même des limites aux nombres de conneries qu’on peut énoncer dans un trop bref laps de temps. Ne vous inquiétez pas nous allons retrouver cette formidable croissance que limite seulement les ressourc...